Pourquoi le nombre de contrats d’apprentissages bat des records ?

Publié le : 06 septembre 20214 mins de lecture

Un contrat d’apprentissage devra toujours être signé par votre employeur, par vous-même ou par l’un des parents ou bien un tuteur légal, si vous êtes mineur. Dans ce cas, vous devenez, alors, un salarié de la société au même titre que les autres employés, ayant les mêmes droits et obligations. Mais, pourquoi ce type de contrat fait actuellement des hausses ? 

Contrat d’apprentissage : un nombre typiquement croissant

Avec près de quelques milliers de contrats signés durant l’année dernière, l’apprentissage a connu un boom historique. Ce succès est dû à une réforme de 2018 avec des primes exceptionnelles données durant les temps de crise. Cependant, ce succès laisse apercevoir un avenir incertain.

Après, le chiffre n’est que provisoire. Néanmoins, la conclusion ne laisse aucun doute : il y a quelques milliers de contrats à signer depuis le 1er janvier dans le domaine privé contre quelques chiffres durant l’année dernière.

Le millésime de l’apprentissage est, donc, annoncé meilleur que celui en 2019 qui a atteint un meilleur sommet. Personne n’aurait parié sur une si grande hausse à 19 %. Le record est, alors, pulvérisé. 

L’existence de l’effet prime : un succès fou ! 

La raison de base d’un si beau succès est notamment la prime généreuse à l’embauche des apprentis qui a été décidée récemment (pour un mineur c’est 5.000 euros et pour un majeur c’est 8.000 euros). Cette prime a pu sauver la rentrée. Ces montants ont , quand même, créé l’effet d’aubaine.

Malgré la crise, tous les employeurs ont été au rendez-vous. Paradoxalement parlant, cette aide aurait été capable de tempérer tous les efforts des CFA afin de démarcher les sociétés, ce qui n’a pas été le cas visiblement.

En les laissant totalement libres d’optimiser leurs sections d’apprentissage sans attendre le vouloir des villes, la réforme les a incité également à se dépasser, même avec un surcroit de charges unanimement administratif et pointé du doigt. Une décision de laisser ouverts les CFA durant le deuxième confinement a également joué à ce jeu. 

Quelle est l’autre raison de cette hausse de contrats ?

Vu que c’est bien exceptionnel, la hausse de contrats d’apprentissage, qui sera attendue cette année, va aussi provenir de la poursuite de la bascule de certains contrats de professionnalisation, qui est l’autre voie d’une formation par alternance. Le transfert d’embauches classiques en CDD ou CDI, ou même les stages ne sera pas exclu.

Actuellement, l’enjeu est d’assurer une bonne continuité de chaque parcours et de faire attention aux décrochages et aux ruptures de contraste, compte tenu de la grande fragilité financière de quelques jeunes ou de quelques entreprises.

Le second enjeu, qui est global, sera d’assurer que l’organisme national, répartissant les cotisations formation des sociétés, dispose de bonnes ressources pour financer l’afflux de formations.

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